Kettycocks in JAPAN

Jour 3 - 25 août 2013.

Au réveil, nous avons pris un petit déjeuner dans l'hôtel, et un bel homme d'affaire des bureaux d'en face nous a fait des signes pour "converser" avec nous par fenêtres interposées. Il nous écrivait en gros au marqueur sur des papiers que si l'on avait besoin de quelqu'un pour nous guider, on pouvait faire appel à lui, que nous étions "CUTE", et il nous a même laissé son numéro de téléphone... C'était amusant.

C'est sous la pluie que nous nous sommes dirigées vers la sortie sud de la gare de Shinjuku afin d'y retrouver une enseignante de la fac où Sarah a passé sa licence de japonais. 
C'était amusant de boire un verre avec elle à l'autre bout du monde! Nous avons bien ri et après un nième ice tea (l'ice tea japonais est différent de l'ice tea que l'on trouve en France, c'est vraiment du thé glacé, non sucré. Sarah en raffole...), nous avons repris le métro pour aller vers le quartier des affaires : Ginza, où Reiko, une amie des parents de Sarah, nous attendait.
Les retrouvailles furent chaleureuses. Après avoir déposé nos affaires (ENFIN! Nous n'avions plus tous nos sacs, nos bouteilles d'eau à transporter...), nous avons visité le quartier : le théâtre Kabukiza (le plus renommé théâtre de Kabuki, style de théâtre traditionnel japonais, inauguré en 1889), le centre de Ginza avec son carrefour connu dans les films et drama, le parlement, le palais impérial (de très loin, car il est dissimulé dans son parc gigantesque et est ouvert au public seulement 2 jours par an...). Ginza est connu pour être le quartier des affaires. Nous y avons donc vu beaucoup d'hommes d'affaire (sarariman).

Le Kabukiza

Le parlement

Ensuite, nous nous sommes rendues via le Monorail à Odaiba, la Tokyo Bay, l'île artificielle et son Raibow Bridge (1993) sur laquelle on peut trouver le siège de Fuji TV, un énorme game center, une plage artificielle, une réplique de la statue de la liberté... Nous sommes rentrées dans le game center Joypolis Sega dans lequel il y avait des attractions comme celles que l'on peut trouver dans un parc d'attractions (imaginez alors la taille du centre et le bruit qui y régnait car bien sûr, c'est un centre fermé...), mais aussi des maisons hantées, des jeux d'arcades en tout genre (Sonic Race, jeux bizarres avec des courses de cochons...). Après un autre détour par une cabine de purikura, nous avons pu admirer Odaiba by night, qui nous offrait un paysage spectaculaire... Toute la ville de Tokyo était illuminée, le Raibow Bridge scintillait aux couleurs de l'arc-en-ciel...

L'intérieur du game center

Victoire et son lot de consolation après sa défaite à un jeu...

Odaiba by night

En rentrant à Ginza, nous nous sommes arrêtées à la Nishinaka Dori, la rue dans laquelle vous ne trouverez que des restaurants de monja, un plat typique de Tokyo qui ressemble à l'Okonomiyaki d'Osaka. C'était très ludique car on prépare le monja sur une plaque chauffante juste devant nous. Nos voisins de table, plus audacieux, ont voulu essayer de le faire eux-mêmes, c'était une véritable catastrophe qui a donné lieu à un fou-rire général... Cuisiner le monja demande un sacré savoir-faire  ^^

Nishinaka Dori

Manja en cours de préparation

Le dodo nous attend dans un lit confortable et avec en prime un accueil chaleureux.

Jour 4 - 26 août 2013.

Dès notre réveil, nous partons pour le Tsukiji Market (le plus vaste marché aux poissons du pays). Comme nous nous sommes levées tard, nous n'avons pas pu assister aux transactions qui se font à l'aube mais nous avons eu la chance d'apercevoir quelques espèces. Nous nous sommes promenées dans le quartier où de nombreux articles se vendaient (algues, omelettes sur des bâtons comme des esquimaux, morceaux de baleine séchés...). 

Nous sommes ensuite allées dans l'Origami Hall dans le quartier de Chiyoda, petit musée intéressant sur l'art du pliage japonais. Nous pouvions assister à la création du papier et à sa coloration par un artisan qui nous donnait des explications. Des oeuvres étaient exposées, c'était très impressionnant. On a du mal à imaginer tout ce que l'on peut créer avec du papier, ce n'est pas Victoire avec ses gros doigts qui pourrait produire ces merveilles!

Après la pause déjeuner, nous avons visité le temple Kanda Mayôjin, sanctuaire shinto qui date de 730, ainsi que le temple Yushima Seidô, temple privé confucéen (à l'origine) qui a la particularité d'être noir. 

Kanda Mayôjin

Yushima Seidô

Nous sommes ensuite allées à la Tokyo Skytree, la 2e structure la plus haute du monde avec ses 634 mètres (quasiment le double de la tour Eiffel...). Une vue imprenable sur la ville de Tokyo, ça bouclait bien la fin du séjour dans la mesure où l'on pouvait reconnaître les différents quartiers que nous avions visités. 

Nous devions reprendre notre bus de nuit alors nous sommes rentrées pour dîner et pour récupérer les affaires. Nous avons dit au revoir à Reiko qui s'est tellement bien occupée de nous, qui nous a trimballées partout, et nous sommes allées jusqu'à la gare de Tokyo, qui est également gigantesque.

Notre bus de retour était beaucoup plus confortable! Nos sièges étaient larges, ils ne se touchaient pas, nous pouvions les allonger, des couvertures et des chaussons étaient fournis...

Goodbye Tokyo.

Nous sommes arrivées ce matin, fatiguées par ce petit road trip... Nous avons vu vraiment beaucoup de choses, Tokyo est une belle ville riche culturellement et historiquement parlant, qui mélange modernité et quartiers traditionnels. 
Demain, ce sera la fin de notre voyage, nous rentrons déjà en France... Il y aura un dernier article à notre retour pour clôturer ce blog en bonne et due forme!

On vous laisse pour le moment, il se fait tard. Merci à ceux qui nous lisent :)

Les Kettycocks.

Jour 2 - 24 août 2013.

Après notre réveil difficile mais un bon petit-déjeuner à Mister Donuts, nous reprenons le métro direction Shibuya. Contrairement à la veille, il fait vraiment chaud... 

Nous arrivons à Shibuya et nous sommes un peu perdues dans l'immensité du lieu. Cela ne ressemble en rien aux dimensions que nous avons l'habitude de voir à Paris. Tout est beaucoup trop grand, il y a des écrans géants, un monde fou, des passages piétons dans tous les sens. Il semble difficile de trouver facilement son chemin pour des non-initiés...
Parmi les quelques Tokyoïtes avec lesquels nous avons parlé, tous pensent que Shibuya est un endroit "particulier qui ne ressemble pas vraiment à Tokyo"...
Une fois le Shibuya Crossing traversé (carrefour en plein centre du quartier, accès sur les buildings avec des magasins de mode), nous essayons de prendre la direction de l'Omote Sando (les Champs-Elisées japonais) mais sans succès... Nous avons abandonné après avoir demandé à 10 personnes différentes qui nous dirigeaient dans des sens opposés. Par miracle, nous sommes arrivées à la Takeshita Dori (rue piétonne animée par des boutiques kitsch de cosplay, de fastfood, d'échoppes de mauvais goût). Il y avait un monde fou et des tribus d'ados en quête d'accessoires de mode... A voir, malgré la fatigue d'une longue marche sous un soleil de plomb, et idéal pour ramener quelques souvenirs atypiques (nous avons quand même acheté une casquette multicolore à l'éffigie de Pacman...).

Shibuya Crossing

Nos magnifiques casquettes

Le plus gros challenge de la journée était de trouver le musée Ota Ukiyoe sur les estampes japonaises... Il n'était pas loin de la Takeshita Dori mais personne ne semblait porter un intérêt particulier à ce musée, nous avons mis sincèrement 3h pour le trouver, malgré les cartes et les plans que nous avions... Plus nous cherchions, moins nous avions envie d'abandonner car nous nous savions proches du but. 
Mais le jeu en valait la chandelle, le musée riche de 12000 oeuvres, dont celles des maîtres du genre Hokusai et Hiroshige, dévoile ses précieuses estampes en alternance afin de les préserver. 

Sarah exténuée devant le musée

Une fois la visite terminée, nous retraversons la Takeshita Dori pour nous rendre dans le Yoyogi Park (un des plus grands parcs de la ville, le poumon vert  de Tokyo) où se trouve le Meiji Jingu (sanctuaire shintoïste de 1920). Nous pensions traverser un parc mais nous nous sommes retrouvées au coeur d'un festival de danse traditionnelle rassemblant des milliers de personnes... Malgré tout, le calme régnait près du temple... Nous avons pu admirer sa simplicité, son toit de cuivre et ses lignes épurées. 

Sarah avec deux danseuses

Vic avec une Japonaise en yukata ravie de prendre la pose avec une Européenne 

Notre visite du quartier de Shibuya s'achève ici. Nous restons un peu sur notre fin. C'est un bon quartier, animé et vivant mais c'est assez compliqué de s'y repérer et notre fatigue n'a pas forcément joué en notre faveur... Nous étions finalement contentes de nous rendre à Shinjuku où un hôtel confortable nous attendait côté ouest!


La gare de Shinjuku est la plus grande de Tokyo mais étrangement, nous réussissons facilement à trouver notre chemin (merci à Akito pour ses précieux plans!). Nous traversons le quartier, déjà bien animé alors que la nuit n'est pas encore tombée (magasins d'électronique, pachinko, game center...), et nous nous reposons à l'hôtel avant de retrouver les amis de Sarah côté est. Nous étions comme deux gamines dans notre chambre avec nos peignoirs, nos verres désinfectés, la climatisation réglable et nos lits spacieux.
Une fois arrivées côté est, nous tentons pour la première fois l'expérience d'un izakaya. C'est l'équivalent de notre bistrot français, modernisé puisqu'on commande tout sur des tablettes tactiles..., où il règne une ambiance d'ébriété et de légèreté. On peut commander à manger et surtout à boire (softs, bières, cocktails, sake, il y en a pour tous les goûts).
Après quelques verres, une promenade dans les rues de Shinjuku (où des hommes d'affaires bourrés dormaient par terre), un détour par le game center et une session purikura (photomatons populaires dans lesquels on peut modifier et colorer ses photos), il est temps pour les Kettycocks de dire au revoir aux amis lillois et de profiter d'une nuit de récupération bien méritée! 
Shinjuku est peut être le quartier que nous avons préféré!

Game center

La première moitié de notre séjour à Tokyo s'achève ici, nous continuerons dans un troisième article :)

Les Kettycocks.

Jour du départ - 22 août 2013.

La famille est passée avec quelques cadeaux pour nous souhaiter un bon voyage... Il y avait Obachan, et Naochan qu'on n'avait pas encore vue. 
C'était une petite séquence nostalgie car la grand-mère de Sarah a gardé pendant une bonne vingtaine d'années.... : UNE COUCHE de Sarah (non utilisée bien sûr...). On a donc eu le droit à quelques anecdotes amusantes sur Sarah et ses soeurs.

La fameuse couche de Sarah.

Après une bonne douche, direction la gare Kawanishi Noseguchi où nous prenons un train pour la gare d'Osaka, un joyau architectural moderne. Au Japon, les trains sont TOUJOURS à l'heure, à la seconde près, un peu "obsessionnel" selon Akito...
Nous repérons notre lieu de départ et nous mangeons dans un self illimité vraiment délicieux. Ce n'était peut-être pas la meilleure idée de s'empifrer avant un long voyage mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on s'est régalé : gnocchis, frites, udon, pizza, sushi, pâtes, tempura, épinards à la japonaise, viandes de toutes sortes, sans oublier les desserts : fontaine de chocolat, glaces au thé vert, gaufre et pancakes faits à la demande...

La gare d'Osaka

Nous montons dans notre bus à 21h50 et c'est parti pour une nuit de voyage. Le bus s'arrête de temps en temps dans des stations service immenses (vraiment propres, modernes, avec des zones fumeurs, des magasins encore ouverts pour les voyageurs nocturnes...). Pour nous prévenir des arrêts, le conducteur nous mettait une petite musique de réveil matin et la lumière s'allumait peu à peu mais restait tamisée pour ceux qui préféraient dormir. Il est tout de même difficile de dormir, c'est étroit, on a mal au cou, on appréhende un peu notre lendemain...

Arrivée à Tokyo, 7h50...


Jour 1 - 23 août 2013.

Il est très tôt mais il faut bien commencer la journée après cette nuit pauvre en heures de sommeil. Nous sommes à la Tokyo Station et nous décidons de commencer par nous rendre à Ueno où se trouve un grand parc empli de musées. En soit, prendre des tickets ne doit pas être une mission périlleuse mais notre état léthargique n'a pas vraiment aidé. Le métro fonctionne différemment, tout d'abord il y a plusieurs compagnies de transport selon les lignes qui fonctionnent de façon autonome avec par exemple leurs propres tarifications. Ensuite, en France, nous avons l'habitude de taper notre destination sur la machine pour qu'elle nous indique le prix, ensuite nous mettons l'argent. Ici c'est le contraire, il faut regarder sur des panneaux la tarification pour la station demandée puis il faut mettre directement l'argent pour choisir son billet. Nous n'avons même pas eu le temps de chercher car lorsque nous regardions avec des yeux hagards les machines, une jeune Japonaise nous a aidées alors que ça ne faisait qu'une minute (une seule!!!) que nous réfléchissions. Idem après la prise des billets, un employé nous a très gentiment dirigées vers la bonne sortie. Ça change de Paris ...
Autre chose sur le métro japonais, il y a un sens de marche délimité par un marquage au sol qui permet aux voyageurs pressés de ne pas se foncer dedans, tout en évitant les bouchons. Dans les escalators tokyoïtes, lorsque l'on attend, on doit se mettre à gauche et non à droite comme en France ou dans le reste du Japon.

Arrivées à Ueno, nous avons pris notre petit déjeuner dans un Hard Rock Cafe pour attendre l'ouverture du zoo. Le zoo de Tokyo, le plus vieux du Japon (1882) abrite 2600 animaux de 464 espèces différentes (cela vous donne une idée de la taille). On ne va pas vous détailler tous les animaux mais plutôt vous mettre quelques photos :) L'animal le plus connu et qui rencontre le plus de succès est le panda, on est passé trois fois devant l'enclos pour le voir de face car à chaque fois soit il dormait, soit il nous montrait ses fesses...

On a enchaîné avec le Museum of Western Art. Le bâtiment a été imaginé par Le Corbusier et le musée abrite également nombre de ses oeuvres. A noter que des oeuvres de Renoir, Manet, Cézanne ainsi que des bronzes de Rodin sont également exposés. 

Une oeuvre de Rodin à l'entrée du musée

Avant de quitter Ueno, nous avons déjeuné dans un restaurant rapide qui sert udon et soba. Il faut d'abord commander à une machine pour obtenir un ticket qu'on donne ensuite au comptoir, le repas est prêt en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et on peut déguster son plat debout si on est vraiment pressé mais il y a aussi quelques tables pour s'assoir. Pas question de s'attarder trop longtemps, les Japonais mangent en 10 minutes maxi dans ce type d'établissement!

Nous prenons le métro direction Asakusa (ancienne ville basse d'Edo donc assez traditionnelle) où une pluie diluvienne nous attendait. Après avoir attendu dans un café que ça se calme, nous avons aperçu le Asahi Super Dry Hall (édifice insolite représentant un verre de bière mousseuse) et nous nous rendons devant la très célèbre Kaminarimon (porte du tonnerre) qui marque l'entrée de Nakamise Dori. C'est une allée piétonne grouillante bordée d'échoppes qui mène au fameux temple Sensoji. C'est le plus ancien et le plus populaire temple bouddhique de Tokyo jouxté d'une magnifique pagode.

Asahi Super Dry Hall

Kaminarimon

Nakamise Dori

L'intérieur du temple Sensoji

Le plafond du temple

Après toute cette marche nous allons à notre hôtel qui n'est pas un hôtel comme les autres... C'est un hôtel capsule ! Typiquement japonais (il n'a jamais réussi à s'imposer vraiment dans d'autres pays), il a la particularité d'optimiser un maximum l'espace. Verdict :

* Les plus : c'est plus grand que ce que l'on pouvait imaginer, on peut en effet se tenir assis en ayant de la marge. Il y a une petite télé et des cintres à l'intérieur, on nous fournit serviettes et peignoir de bain (à la japonaise), on a des casiers pour nos chaussures, les chaussons sont fournis. Le prix est vraiment bas (2200 yen soit moins de 20 euros). 

* Les moins : Victoire avait des trop grosses jambes pour descendre de l'échelle (l'échelle était moins large que sa cuisse) donc elle a eu mal quand elle est lamentablement tombée par terre. Le matelas n'est vraiment pas épais et ça fait mal ! Les capsules ne sont séparées que par un rideau (sinon on étouffe) du coup on entend des bruits de pas toute la nuit et qu'on ne peut pas laisser nos affaires sans surveillance (heureusement qu'il y avait des casiers gratuits en bas!). LES DOUCHES SONT PUBLIQUES !!!! Les Japonais ne sont pas du tout pudiques alors que nous en France c'est vrai qu'on est plutôt complexé par la nudité... Sarah a eu du mal à avoir une conversation sérieuse avec une femme nue comme un ver!
Si on pue des pieds (ce qui était malheureusement notre cas), ça ne s'aère pas vraiment dans ce petit espace -__-" 

Après avoir posé nos affaires, nous sommes sorties dans Asakusa pour dîner à Denny's (ce qui nous a rendu un peu nostalgiques, ça nous a rappelé notre premier repas dès notre arrivée au Japon). Une petite promenade pour digérer (comme si nous n'avions pas assez marché!) et au dodo!

A 8h40, une douce voix masculine nous réveille au micro. C'était assez dur pour Sarah qui n'avait pas très bien dormi, en fait elle se demandait toujours si les pas qu'elle entendait étaient ceux de Victoire somnambule (pour une fois ce n'était pas elle...).

Asakusa la nuit

On vous raconte la deuxième journée dans un autre article car ça fait un peu long, il y a du contenu !!!

Les Kettycocks.

Aujourd'hui nous étions fatiguées. Vraiment fatiguées. Comme Akito travaillait, nous en avons profité pour ne rien faire.
Ah si, on a quand même mangé des Pocky rares au cheese cake citron, une réussite... On a aussi fait un gâteau avec la grand-mère de Sarah, Obachan est venue, on lui a montré nos 50000 achats... 

Il fait très chaud. C'est difficile en ce moment. Nous avons eu de l'espoir car les aki no mushi (les insectes de l'autômne) ont fait leur apparition hier soir. C'est le signe de la fin de l'été caniculaire. Enfin... Normalement... -_-"

Du coup on va publier quelques photos qu'on ne vous a pas montrées prises tout au long du séjour (et pas seulement de bouffe héhé)

L'équivalent de notre lapin du métro français ^^

Les pompiers

Des distributeurs de cigarettes dans la rue (on ne peut pas fumer dans la rue, mais en acheter...)

Le bureau de poste

La peau de serpent de Sarah qui apporte prospérité

Akito, l'homme qui murmurait à l'oreille des biches

Robocop. Les Japonais (surtout les Japonaises) sont fans de ces "casquettes" qui protègent du soleil... 

Le magasin du grand-oncle de Sarah. Voici le blase de la famille!

Drôlement pensif le chien de garde des clopes

L'entrée d'un restaurant sur Kyoto

Les plus beaux cousins du monde selon Sarah

Demain soir nous partons à Tokyo avec ce fameux bus de nuit... Nous n'aurons pas d'ordinateur donc il n'y aura pas d'article pendant 5 jours (nous rentrons le 27 août à Nose) mais ce n'est que partie remise, les articles seront bien sûr publiés en différé! 
On pensera fort à vous, on espère ne pas se faire enlever là-bas (si on en croit les habitants d'Osaka, Tokyo est une ville de malades mentaux, ils ont tous peur d'y aller!).
On vous embrasse,

Les Kettycocks.

Ce matin nous décidons de choisir une excursion pas trop lointaine et pas trop crevante à cause de la chaleur et de la fatigue. On choisit de se rendre à un autre aquarium, celui de Tempozan, situé sur le port d'Osaka, zone en pleine expansion. C'est un aquarium géant, l'un des plus impressionnants au monde, encore plus grand que celui que nous avons visité à Kobe.

L'aquarium de l'extérieur

La grande roue du port

On ne va pas vous parler de ce qu'on avait déjà vu à Kobe mais plutôt des nouveautés, c'est pourquoi cet article ne sera pas très long !

L'aquarium est extrêmement bien conçu, on suit un sens bien défini pour la visite pour ne pas passer à côté de choses intéressantes. Malgré l'affluence (et les petits Japonais qui hurlaient et courraient partout, franchement ils étaient vraiment infernaux!!!) l'aquarium offre plusieurs points de vue sur les énormes bassins (le plus grand fait 9 mètres de haut) ce qui nous permet de bien voir. Le monde marin est représenté étage par étage avec des thématiques (Antarctique, Amérique du Sud, étage des méduses etc...)

Le plus impressionnant, c'est certainement l'immense bassin peuplé de poissons, de raies et de ... requins-baleine gigantesques ! Au sous-sol, la salle consacrée aux méduses était médusante. Akito a adoré un drôle de poisson qui s'appelle "Manbo", on avait l'impression qu'il était coupé en deux. Il n'arrêtait pas de le prendre en photo sous tous les angles :)

Le poisson d'Akito, Manbo

Requin-baleine

Dauphins du paradis

Une armée de crabes-araignée plutôt flippants (dont un en arrière plan qui est enfermé dans une cage, on n'a pas trop compris pourquoi, et on ne prefère pas vraiment savoir!)

Méduses gigantesques 

Une drôle de bête

A la fin de la visite, il y avait un bassin où l'on pouvait toucher des raies et de petits requins. Les requins avaient la peau rugueuse et les raies étaient toute douces, c'était super agréable.

On vous laisse sur ces images marines et non sur des photos de nourriture car on a mangé du poisson ce soir et ça fait un peu mauvais genre de vous mettre des photos de poissons cuits après toutes celles de l'aquarium d'aujourd'hui ;)

Love !

Les Kettycocks.

Aujourd'hui, dodo, repos, miam miam, dodo... Épuisées après ce week end de folie pour nos petons, nous n'avons absolument rien fait, et ça a fait le plus grand bien! On profite donc de ce vide événementiel pour vous parler d'autres différences entre le Japon et la France.

* On va commencer par la voiture. Tout d'abord, le volant est à droite et on roule à gauche de la route (comme en Angleterre). On a fini par s'y faire mais au début on se trompait tout le temps en montant dans la voiture ... Les feux rouges ne sont pas pareils qu'en France. En fait on ne s'arrête pas juste au feu mais plusieurs mètres avant. Une ligne (qui ressemble à une ligne de stop) marque l'endroit où l'on doit s'arrêter. Il n'y a pas de règle de priorité à droite, il faut observer les panneaux et les marquages au sol. Pour les stations essence c'est super, on n'a absolument rien à faire, même pas besoin de sortir de la voiture! Un monsieur demande combien de litres on veut prendre, il s'occupe de remplir le réservoir, il lave rapidement le pare-brise et les rétroviseurs et demande si on a des choses à jeter à la poubelle... et tout ça gratuitement bien sûr ! Les passages piétons sont très grands et bien organisés, hors de question de traverser à la française (c'est-à-dire un peu comme des sauvages) et les Japonais à qui on a parlé de la façon dont nous traversions étaient choqués ! Il y a presque toujours un système pour les aveugles (sonore et au sol). Ne faisons pas preuve de manichéisme, nous sommes plus disciplinés au niveau des feux oranges, il n'est pas rare de voir des automobilistes japonais passer à la limite voire au feu rouge ;)

Nous sommes arrêtés devant la ligne blanche du feu

* Autre différence : les prises de courant ! Elles sont différentes (cf photo) et l'intensité du courant n'est pas non plus la même qu'en Europe (100 volts en courant alternatif). On a donc acheté un adaptateur et un transformateur de courant pour ne pas bousiller nos appareils électriques.

* Nous qui ne la supportions pas vraiment avant de venir, elle est pourtant devenue notre meilleure alliée : la clim ! Ici il y en a dans tous les restaurants, boutiques, centres commerciaux, toilettes, maisons ... tout simplement parce qu'à cette période c'est impossible de vivre sans. Parfois ils en abusent quand même un peu, on doit carrément mettre un pull parce que sinon on a trop froid.

* Au Japon, les rues sont propres, vraiment vraiment propres! Il y a des poubelles publiques avec des séparations pour faire le tri sélectif, les gens ne jettent JAMAIS leurs mégots par terre et pire ils font toujours tomber leurs cendres dans des cendriers (Sarah a galéré avec ses réflexes de tapoter sa clope pour faire tomber les cendres ^^)

* Dans les restaurants, on nous apporte toujours une petite lingette mouillée sous vide imbibée de désinfectant, et dans la plupart des établissements, on peut se laver les mains dans un grand lavabo posté à l'entrée. C'est pratique car en France on est obligé de passer par les toilettes pour avoir les mains propres avant de manger. 

* Pour parler de soi, nous avons un geste, on se touche la poitrine. Les Japonais se touchent le nez, c'est trop mignon.

* Au Japon, on peut trouver une brosse à dent à 360° pour se laver derrière les dents, franchement ça marche pas mal même si ça ressemble drôlement à une mini brosse à chiottes.

Petit retour sur des trucs un peu plus personnels ! Nous avons fait tout notre itinéraire pour notre séjour tokyoïte, on va profiter à fond de nos 4 jours entiers sur place et faire plusieurs quartiers, Asakusa (ancienne ville basse d'Edo, quartier des artisans et des marchands où se trouve le magnifique temple Sensoji entouré de ruelles animées), Ueno (on y trouve un vaste parc abritant bon nombre des musées les plus intéressants de la ville), Shibuya (écrans lumineux qui rivalisent de gigantisme, foule de jeunes Japonais lookés), Shijuku (forêt de gratte-ciel, lieu idéal pour les noctambules) et enfin Ginza (centre historique de la ville abritant par exemple le palais impérial, les grands magasins chics et le quartier de la finance). Ça promet! 

Sur ce on vous laisse avec une photo de notre repas de ce soir, des tempura faits maison par la grand-mère de Sarah ! Des bisous.

Les Kettycocks 

Beeep Beeep Beeep... Beeep Beeep Beeep ... Poum (portable qui tombe) ... Bonjour il est 4h50 du matin ! Départ à 5h40 pour aller chez Yochan (et son mari Michan), cousine germaine d'Akito, d'où nous partons tous ensemble pour le parc d'attractions "Universal Studio Japan" situé à Osaka! Retrouvailles matinales et pas très réveillées avec les cousins... Malgré le peu d'heures de sommeil, l'exitation se fait sentir dans l'énorme voiture à 7 places et on invente déjà des stratégies pour rentabiliser au maximum le temps (oui, on devient complètement mongol). 

7h00 : nous campons devant le parc qui ouvre officiellement à 9h00 mais qui dans les faits ouvre ses portes vers 8h00 (il fallait le savoir mais nous étions avec de véritables spécialistes...) 

8h00 : les portes vont s'ouvrir, on opte pour une stratégie simple qui est celle de courir à l'un des manèges les plus populaires que les cousins de Sarah veulent absolument faire plusieurs fois dans la journée. Nous avons en effet des Pass rapides qui nous permettent de faire une fois chaque manège sans pratiquement faire la queue et comme nous sommes dans les premiers à attendre devant la file d'attente, nous n'attendrons pas beaucoup pour ce manège, même sans Pass, qui pourra donc être utilisé plus tard dans la journée quand le temps d'attente sera de 170 minutes pour les non porteurs du Pass magique...

8h15 : Victoire, Shogo, Shounia et Michan sont dans la file du "Back Drop", manège le plus hardcore du parc niveau vitesse (et en plus qui avance en arrière)... Akito, Sarah et Yochan, les plus peureux se promènent en attendant. 
Victoire qui pensait que le manège n'était pas si horrible que ça ("Oh ben ça va! J'ai déjà fait pire!") est sortie blanche comme un linge. C'était finalement assez violent. On ne comprend toujours pas comment les cousins de Sarah arrivent à le faire 3 fois de suite, en nous regardant de façon totalement sereine avec de grands signes et de grands sourires...

A partir de là, nous n'allons pas vous détailler toute la journée parce que ça risque d'être redondant pour vous. Voici donc une version synthétique des attractions que nous avons faites sous un soleil de plomb (il faisait déjà 28° à 7h...).

Le parc se divise en plusieurs mondes où sont regroupées différentes attractions. Le décor global du parc est celui de villes américaines, gratte-ciels ou par exemple une reconstitution d'un China Town de San Francisco sont au rendez-vous. Les employés du parc sont vraiment adorables, bon ok, ils sont payés pour ça, mais franchement il n'y a qu'au Japon qu'on peut voir des animateurs saluer 50 000 personnes dans la journée avec le même enthousiasme et le même sourire communicatif!

JAWS (les dents de la mer) : excellente attraction, les requins sont réalistes, des flammes à vous brûler le visage sortent de l'eau, des éclaboussures comme on les aime quand il fait aussi chaud, des frissons et des cris...

Jurassic Park, le grand splash. Il est assez impressionnant et assez monstrueux. Nous sommes trempés et terrorisés, sauf Akito qui préfère "se reposer sous un arbre" ;) 

Biohazard The Real : Une sorte de laser game avec des acteurs déguisés et maquillés en zombies, le tout dans un décor vraiment effrayant (ville fantôme ravagée). C'était vraiment horrible pour tout le monde, ça faisait PEUR! Le but était de ne pas mourir et de ne pas utiliser toutes ses balles pour monter d'un niveau (depuis la création de ce jeu, 4 personnes ont réussi à aller au bout!) Les zombies sortaient de partout et nous sautaient dessus. Victoire était terrorisée et poussait tout le monde en hurlant "mais j'ai vraiment peur! ça ne va pas du tout!", Yochan prennait Akito pour un zombie, hurlait et poussait tout le monde, Sarah tirait 50 fois sur tous les zombies morts pour ne pas qu'ils se réveillent (alors qu'elle n'avait déjà plus de munitions...). De grandes sensations! Personne n'avait l'air d'avoir envie d'y retourner sauf Sarah qui se croyait dans un jeu vidéo... 

Water World : Un show vraiment grandiose avec de l'humour, des avions qui déboulent dans l'eau, des coups de feu, des cascades de jet ski, des hommes qui plongent d'une hauteur de 10 mètres...

Terminator : Une entrée très drôle avec une humoriste japonaise complètement cinglée! La suite se faisait au cinéma 3D avec des interventions d'acteurs qui "sortaient de l'écran", de robots, la salle entière s'est affaissée, le public était envahi par la fumée pour le bouquet final...

Spider Man : Peut-être une des meilleures attractions! Mélange de 3D, dans une navette qui se déplace, qui tourne. De grandes sensations, des effets magnifiques, de sublimes décors.

Back To The Future : Un grand classique, on est installé dans la fameuse voiture du film, devant un écran, on traverse les mondes... On nous envoie de la fumée, de l'eau, de la chaleur, ça bouge, ça fait peur, on a l'impression d'être vraiment dans un volcan. 

Backdraft : Toute une mise en scène pour nous plonger au coeur du tournage d'un incendie. Très réaliste et instructif.

Après un bon resto animé en famille (Jolly Pasta, on a mangé des pâtes ce soir, ça nous a fait du bien après l'horrible expérience du tofu d'hier), nous sommes rentrés. Comme on avons énormément marché aujourd'hui, nous sommes vraiment fatigués.
Mais ça valait vraiment le coup, Sarah était ravie de revoir sa famille 6 ans après...

Bisous des Kettycocks qui ont mal aux pieds.

Peter Pan était parmi nous! (Ou plutôt Victoire avec sa serviette pleine de sueur sur la tête!)

[Pour écrire l'heure, les japonais utilisent les chiffres de 1 à 11 avec le p.m pour l'après midi. Pour midi, ils mettent 0h]

Aujourd'hui nous avions un programme spécial... Les japonais dînent tôt d'ordinaire (6h30-7h) mais ce soir, nous avions rendez-vous avec le patron d'Akito pour aller voir un feu d'artifice qui commençait à 7h20. Il nous a invités à dîner (ou plutôt à goûter...) avec sa femme à 4h45!... Nous n'avons pas mangé à midi pour être sûrs d'avoir faim...
Nous sommes partis à 3h, et après un petit détour au 100 yen shop (on ne change définitivement pas une équipe qui gagne...), direction le restaurant. 
Il y a des restaurants particuliers au Japon qui définissent leur carte par rapport à un ingrédient (de l'entrée au dessert). Aujourd'hui, c'était le Tofu (pâte protéinée à base de lait de soja). Sarah qui aime pourtant énormément le tofu avait déjà quelques craintes, imaginez alors Victoire qui n'aime pas beaucoup cet aliment... 
Le restaurant est situé au 8e étage d'un immeuble. Il était magnifique, on avait l'impression de marcher sur les tatami d'un temple zen (on devait enlever les chaussures à l'entrée), il y avait des plantes vertes, et pour aller au toilettes, on marchait sur des pas japonais. Les tables étaient isolées les unes des autres, dans des salles individuelles fermées par des paravents. Les serveurs venaient nous servir avec énormément de finesse et de grâce. Nous étions dans un restaurant de luxe.
Malheureusement... ça n'a pas été facile pour nous... 12 plats à base de tofu arrivaient sans qu'on en voit le bout. C'était un menu défini et nous ne pouvions pas choisir les mets. Soit c'était gluant, soit le goût était trop marqué, soit la texture était visqueuse. Nous avons eu beaucoup de fous rires à chaque arrivée des plats, car c'était très bien préparé, très joli, mais à chaque fois, on s'attendait au pire parce qu'on avait bien compris que sous cet aspect bien présenté, les goûts ou la texture étaient bien trop évolués pour les européens que nous sommes. Peut être que nous ne sommes pas faites pour la grande cuisine, on doit préférer la cuisine rustre et familiale... Ou alors, c'était trop "tofuisé" pour nous...

Quoi qu'il en soit, après ce repas qu'on ne regrette pas d'avoir partagé (c'est une expérience qu'il faut faire au moins une fois dans sa vie!), nous nous sommes rendus tranquillement au feu d'artifices. Il y avait un monde fou... C'était pourtant bien encadré, des agents munis de leurs bâtons lumineux rouges et de leur hauts parleurs étaient présents à tous les coins de rue en nous faisant traverser, tourner, avancer, à droite, à gauche... Mais il y avait quand même beaucoup de monde et c'était assez oppressant d'autant plus que la chaleur était au rendez vous malgré la tombée de la nuit...
Le décompte s'effectue (en feu d'artifices en forme de chiffres) et le spectacle commence. C'était magnifique, et étrangement raffiné. Ça a duré une heure, on en a pris plein les yeux, c'était une très belle soirée.

Sarah s'amuse avec la lune

On avait l'impression d'être au milieu d'une galaxie...

On va vous laisser pour ce soir dans la mesure où demain on se lève à 4h30... On vous expliquera pourquoi ;)

Les Kettycocks.

Hier, comme vous l'avez peut-être remarqué, (ou plutôt comme nos lecteurs les plus fidèles l'ont peut-être remarqué) nous n'avons pas publié de message sur le blog, nous nous en excusons ! Mais évidemment nous avons une très bonne excuse, un retour tardif à la maison et la recherche d'hôtels pour Tokyo. Cette question est réglée, on logera le premier soir à Asakusa dans un... HOTEL CAPSULE et le lendemain à Shinjuku dans un hôtel plus classique (ça a été un peu la guerre pour réserver car beaucoup d'établissements étaient complets et nous nous sommes attelées à la tâche un peu tard...) 

Hier nous sommes allés à Kobe pour rendre visite aux organisateurs d'un stage de piano pour lequel Akito est souvent appelé comme interprète franco-japonais. Le pianiste qui donne les master class n'est autre qu'Henri Barda qu'Akito a rencontré lors des précédentes éditions du stage. Nous avons écouté un cours, discuté avec tout le monde, c'était fort sympathique !

En rentrant à Nose, nous nous sommes arrêtés dans un immense centre commercial très bien conçu (il y a par exemple des casiers réfrigérés ou non, gratuits, dans lesquels on peut laisser ses courses). Akito a fait preuve d'une étonnante patience alors que nous passions une heure pour choisir des auto-collants!... Nous avons eu un excellent repas bien mérité et varié. Le concept : une dizaine de restaurants en arc de cercle avec au centre, des tables. On peut donc tous choisir un resto différent et se retrouver au même endroit pour partager le repas, ce que nous avons fait car nous n'arrivions pas à arrêter notre choix sur le même restaurant. On commande et le serveur nous donne un bipeur qui sonne dès que notre plat est prêt... Ça sonnait partout mais il faut bien reconnaître que c'est super pratique!

Même au centre commercial, il y a nos faux plats en plastique (ça fait vrai non?!)

Le bipeur (qui vibre en plus!)

Aujourd'hui, nous décidons de nous rendre à Kyoto pour un programme alléchant : Kiyomizu, considéré comme l'endroit le plus célèbre de la ville. Après des embouteillages et de longues recherches d'un parking n'affichant pas complet, nous sommes enfin arrivés à destination. Il faut monter vers le temple à travers des ruelles étroites mais charmantes, ce qui s'est révélé être un vrai calvaire avec la chaleur, il faisait (plus de 40°C)! C'était vraiment dur et si nous avions vécu cette expérience au début du séjour, on aurait eu vraiment peur de retourner à Kyoto, déjà réputée pour être une véritable cuve où les températures atteignent des sommets. Tous les trois pas très loin du malaise, nous nous sommes rapidement arrêtés pour manger AU FRAIS afin d'attendre que la température baisse un peu... et nous avons bien fait car après le déjeuner (de 15h...) le soleil était plus bas et l'atmosphère beaucoup plus supportable! Des Japonais se sont retournés sur Sarah comme si elle était un extra-terrestre en disant "Gaikokujin!!!" (étrangère!). C'était drôle car bien sûr ils ne pouvaient pas se douter que Sarah comprend très bien leur langue...

Rue qui mène à Kiyomizu

Kiyomizu est en fait un complexe de temples et rassemble plusieurs joyaux de l'architecture de Kyoto en commençant par la porte "Niou Mon" et une magnifique pagode. Après les avoir dépassées, nous arrivons au bâtiment central, célèbre pour sa plate forme qui est soutenue par des piliers (le temple est construit sur une colline), et qui donne sur une vue imprenable de la ville. C'est MAGNIFIQUE. Dans le complexe, nous avons aussi visité "Jishu Jinja", aussi appelé "le temple de l'Amour", dédié au Cupidon japonais, le dieu des bonnes rencontres et de l'amour. Dans ce temple, les visiteurs essaient de parcourir les yeux fermés la distance entre les deux pierres d'amour, situées à une dizaine de mètres l'une de l'autre. Si on y parvient, c'est un bon présage ! Sarah a bien essayé de le faire mais au 4ème touriste qu'elle a heurté, elle a abandonné ^^.

Devant la grande porte

La pagode

Le cupidon japonais

L'une des deux pierres des amoureux

Les piliers qui soutiennent le temple

En contrebas se trouve la chute d'eau Otowa no taki que les visiteurs du temple peuvent boire à travers 3 différents canaux qui apportent réciproquement longévité, santé et succès dans les études. Après avoir dégusté glaces et Fanta grape, nous avons pris le chemin du retour pour éviter les bouchons causés par un évènement : Gozan Okuribi qui marque le paroxysme d'Obon (la fête des morts). Le 16 août on allume avec du feu 5 kanji énormes (80 mètres) qui sont sur les 5 collines entourant Kyoto.

Les trois canaux

Les différentes glaces pilées en plastique 

Le dessert préféré d'Akito

On vous laisse digérer cette double ration de nouvelles nipponnes. On vous embrasse!

Nos maki de ce soir apportés par Obachan :)

Les Kettycocks.

Aujourd'hui, le cousin moine de Sarah est venu pour prier, toujours dans le cadre de Obon, la fête des morts.
Nous avons ensuite pesé nos valises (OUF, elles ne dépassent pas (encore) les 20kg autorisés...), écrit et posté nos cartes, essayé de bronzer (impossible, 5 minutes dehors et on a l'impression de sortir de la mer xD), nous avons fait des soda cream avec la grand-mère de Sarah (soda à base de sirop de melon, glace vanille et limonade) et nous avons encore fait des chocolats en forme de minis champignons! Cette fois il y avait un biscuit à incorporer et il y avait 3 parfums (vanille, chocolat et fraise), c'était notre challenge du jour.

Le kit de nos "champignons de la montagne" (Kinoko no yama)

Ils sont beaux!!!

Nos soda cream maison

Comme nous ne sommes pas sorties, nous allons aborder quelques thèmes sur la vie quotidienne japonaise.

1) Au Japon, on a trouvé des parkings bizarres, à étages... On arrive, un monsieur nous demande pour combien de temps environ on en a, il nous choisit un emplacement et la place de parking s'élève pour un gain de place considérable. Nous avons aussi vu un parking où les employés nous placent en fonction de la taille de la voiture, également pour rentabiliser les places. Dans les parkings plus conventionnels, il y a toujours une voix d'haut parleur qui nous accueille gentiment quand il n'y a pas d'employés armés de leurs bâtons lumineux rouges pour le faire... Il existe également des parkings dans lesquels une fois garé, une barre se lève du sol empêchant la voiture de partir. La barre se lève quand le règlement a été effectué. Le prix change selon les endroits. Dans les parkings des centres commerciaux, on donne le ticket dans n'importe quel magasin quand on a fait un achat et soit on a une réduction, soit les 2 premières heures sont offertes (même si on achète un petit paquet de cotons tiges haha). Dans les quartiers très touristiques, il y a des parkings vraiment partout...

Parkings à étages

Nombreux parkings à Kobe

2) Au Japon, les restaurants affichent souvent leur carte en vitrine grâce à des faux plats en plastique. C'est donc possible de commander même si on ne parle pas le japonais ou qu'on ne le lit pas. En général, il n'y a pas 50.000 plats proposés par restaurant. Par contre, il y a beaucoup de restos dans les rues, nous avons toujours le choix.
Dans tout autre restaurant, les grands menus, ainsi que les baguettes et les sauces, sont déjà disposés sur le côté de la table. Il y a également le "bouton magique". Dès qu'on a choisi, on appuie dessus, en moins de 10 secondes (sans exagération), un serveur arrive en courant pour prendre votre commande. Vous pouvez les appeler à tout moment, ils seront là. En général, le service est vraiment très rapide, il n'est donc pas rare de voir des dizaines de personnes qui attendent pour pouvoir y manger, ça va très vite. 
On règle la note en partant, à la caisse, surtout en liquide. On n'a pas encore vu de Japonais utiliser la carte bleue (pour n'importe quel achat). 

Le bouton magique fléché

Une carte 

Une vitrine assez extravagante

3) La cigarette au Japon... A force de côtoyer les Japonais, Sarah a un peu mieux compris les règles des fumeurs... Dans les rues et les endroits où il y a beaucoup de passage (les galeries marchandes, les grandes rues...), mais également dans les lieux de visite (même si cela est en plein air), il est interdit de fumer. En général, c'est indiqué soit par des enseignes "gravées" dans le trottoir, soit par des panneaux de signalisation pour piétons. Certains restos ou cafés ont un côté fumeur. Mais la climatisation est tellement importante que ça ne sent pas aussi mauvais que l'on pourrait le penser (en tout cas en été). Devant les restaurants et les magasins, ce n'est autorisé que s'il y a des cendriers devant. En gros, on ne peut pas fumer dehors en ville sauf s'il y a un cendrier ou un fumoir... Ce n'est finalement pas une si mauvaise chose que ça, Sarah est passée à 3 cigarettes par jour!

 Oyasumi !

Les Kettycocks.